L’interview olympique – Virginie Boyer
Je m'appelle Virginie Boyer. Je suis enseignante en grande section CP à l'école Gérard Philipe sur Miramas. Je suis en équipe de France de parakaraté depuis 2018 et j'ai atteint la médaille d'argent en étant vice-championne du monde à Dubaï en 2021.
Qui est Virginie Boyer, la Première relayeuse de la Flamme Olympique à Miramas ?
Rendez-vous le 12 mai pour assister au Relais de la Flamme Olympique et à la grande fête du sport à Miramas , où les porteurs de la Flamme ouvriront la voie des Jeux et des célébrations.
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Virginie Boyer, pouvez-vous vous présenter rapidement pour le public qui ne vous connaît pas encore ?
Je m’appelle Virginie Boyer. Je suis enseignante en grande section CP à l’école Gérard Philipe sur Miramas. Je suis en équipe de France de parakaraté depuis 2018 et j’ai atteint la médaille d’argent en étant vice-championne du monde à Dubaï en 2021.
Pourquoi le parakaraté ? Comment devient-on une championne ?
Le parakaraté ce n’est pas moi qui l’ai choisi, c’est lui qui m’a vraiment choisie, et après j’y suis restée très fidèle parce que c’est exceptionnel. C’est en découvrant le sport sur Miramas, pour ma fille qui avait 3 ans à l’époque. J’ai découvert le karaté en fauteuil roulant grâce à Cyril Cazal qui a été mon premier sensei et exceptionnel. J’ai pensé qu’il était complètement fou de faire des arts martiaux en fauteuil roulant et en fait pas du tout, il m’a tout appris, j’ai été ceinture blanche. Maintenant, je suis ceinture noire et je n’ai pas arrêté puisque maintenant je suis en équipe de France et que je vise le titre mondial.
Êtes-vous fière d’être la 1re porteuse de Flamme de Miramas ?
Quand j’ai reçu le message effectivement, j’ai été très honorée. D’abord parce que j’aime la ville de Miramas, j’y suis très bien depuis plus de 20 ans. La vie m’a adoptée, j’ai adopté cette ville avec grande passion et du coup je suis très honorée, très fière de porter la première la flamme olympique. En plus, je me dis que je vais pouvoir montrer justement grâce à l’inclusion, qu’on peut être porteuse de flamme, en étant déjà une femme et en étant en plus en situation de handicap.
Un mot sur le programme que Miramas a annoncé en 2024 pour célébrer les Jeux et accueillir la Flamme ?
Le programme est exceptionnel, j’avoue que j’ai énormément entendu parler de l’équipe kényane qui justement s’engage et sur le sur la préparation des Jeux Olympiques à Miramas. Je trouve ça mais incroyable et exceptionnel avec les sportifs français. La ville s’engage également au niveau des jeunes et des écoles. On a la possibilité de justement de préparer le relais de la flamme pour le 12 mai, toute la ville est déjà dans le mood de préparer ces jeux olympiques sur Miramas.
Un message à adresser à la jeunesse qui vous regardera porter la Flamme ?
Je dirais le même message que je dis à chaque fois quand je sensibilise les élèves de la ville. J’ai fait des interventions dans les collèges dans les Segpas à Miramas et à chaque fois justement ils sont étonnés de voir que on peut être en situation de handicap, amputé comme moi et arriver justement à atteindre des sommets. Je leur dis que quand on est même sur Miramas, qu’on n’a pas toutes les capacités physiques, il faut toujours y croire parce qu’on peut devenir vraiment un champion. Il y a tout ce qu’il faut sur cette ville pour y croire et pour aller le plus haut possible.